Silent Sunday #21
Gâteau du dimanche (138)
Pour mon cher ami Tauche et son mari, je réalise presque chaque semaine des gâteaux à la fois sains et gourmands et j’ai décidé de vous faire profiter, joyeux visiteurs, de mes plus belles réussites…
Cette semaine, ma curiosité m’a poussé à essayer la recette de cookies moelleux de mon aminaute Food’Amour, pour goûter des cookies meilleurs que les cookies habituels qui sont délicieux mais secs …
J’ai remplacé le beurre par de la margarine végétale (Primevère riche en acides gras insaturés oméga 3), la farine par mon mélange sans gluten, et le sucre par du rapadura plus sain pour mes amis… et je les ai mis dans des moules à muffins pour avoir des formes plus régulières. J’ai obtenu des joyeux :
Cookies moelleux aux pépites de chocolat
Temps de préparation : 10 minutes; Temps de cuisson : 20 minutes
Ingrédients : (pour 9 cookies de 6 cm de diamètre)
- 125 g de margarine molle (au lieu de 125 g de beurre mou)
- 160 g de rapadura (au lieu de 175 g de cassonade)
- 112 g de farine de riz + 40 g de farine de sarrasin + 72 g de poudre d’amande (au lieu de 225 g de farine)
- 1 oeuf
- 1 cc d’arôme vanille
- 1 cc de bicarbonate
- 1 pincée de sel
- 200 g de pepites de chocolat
Préparation :
- Préchauffez votre four à 180°.
- Dans un saladier, mélangez au fouet la margarine avec le sucre pour obtenir un aspect crémeux.
- Ajoutez l’oeuf et la vanille, mélangez lentement pour que cela soit homogène.
- Puis incorporez les farines + poudre d’amande, le bicarbonate et le sel pour obtenir votre pâte à cookies.
- Incorporez à votre pâte les pépites de chocolat.
- Recouvrez votre plaque de cuisson de papier sulfurisé.
- A l’aide d’une cuillère à soupe faites des boules de pâte de la grosseur d’une grosse noix. Et déposez-les sur la plaque en les espaçant bien de 5 cm.
- Enfournez et laissez cuire 15 à 20 minutes jusqu’à ce que les bords soient dorés.
- Laissez-les refroidir 5 minutes sur la plaque du four avant de les transférer sur une grille.
Verdict de Tauche et son mari : …
… Délicieux très tendre, avec un goût agréable, généreux et gourmand, bravo chef !! … Le grand en a raffolé !!! …
Revenez pour des nouveaux gâteaux joyeux prochainement sur Roijoyeux !!!
Grimace du lundi
Solution du tapis rouge
Mon énigme est …
…
« 8 femmes » !! … fameuse comédie policière écrite et réalisée par François Ozon.
Qui a tué Marcel ? François Ozon signe une comédie délicieusement acidulée avec un impeccable octuor de stars : Fanny Ardant, Catherine Deneuve, Isabelle Huppert, Emmanuelle Béart, Virginie Ledoyen, Ludivine Sagnier, Firmine Richard et l’exquise Danielle Darrieux. arte.tv – 20 décembre 2019
Une vaste demeure bourgeoise isolée par la neige, dans les années 1950. À la veille de Noël, le maître de maison est retrouvé assassiné dans son lit, un poignard planté dans le dos. Autour de lui, huit femmes et autant de mobiles…
Ode à 8 magnifiques actrices entre kitsch et nostalgie
François Ozon retrace l’enquête, digne d’une partie de Cluedo, menée par ces huit femmes faussement éplorées, dont on découvre, grâce à des coups de théâtre en rafale, les abominables secrets : adultères, inceste, alcoolisme, magouilles, sadomasochisme…
Entre Danielle Darrieux, véritable monument du cinéma, et Ludivine Sagnier, la benjamine, le réalisateur a réuni une pléiade de stars dans des rôles taillés sur mesure : Fanny Ardant, la femme fatale qui s’oublie dans les bras de la nounou, interprétée par Firmine Richard ; Catherine Deneuve, la bourgeoise élégante et vénale ; Isabelle Huppert, la vieille fille hystérique et frustrée ; Emmanuelle Béart, la bonne indisciplinée ; et Virginie Ledoyen, la fille (presque) sage.
Toujours irréprochables lorsqu’il s’agit de pousser la chansonnette – chacune d’entre elles assure un intermède musical –, ces femmes exceptionnelles, auxquelles François Ozon rend un hommage réjouissant, se donnent en spectacle avec un sens maîtrisé de l’exagération. – arte.tv
8 femmes et … 7 bonnes réponses : Marlabis, manU, grain de sel, madeleine et cup of tea, Nic, oth et Laurence… Bravo à tous !!
Joyeux… Rainier III de Monaco (?)
Le Prince Rainier III de Monaco est le héros du 376è épisode de ma série sur les personnes extraordinaires dont l’homosexualité ou bisexualité n’a pas empêché la réussite.
Rainier III
Rainier III, né le 31 mai 1923 à Monaco et mort le 6 avril 2005 à Monaco, est prince souverain de Monaco de 1949 à 2005, un long règne de 56 ans ayant vu Monaco se transformer (extension phénoménale de l’immobilier, conquête de nouveaux territoires sur la mer) et s’enrichir spectaculairement, ce qui lui vaut d’être surnommé le « prince bâtisseur ».
Ascendance
Rainier est fils de la princesse Charlotte de Monaco et du prince Pierre de Monaco, né Pierre de Polignac. Il a une sœur, la princesse Antoinette de Monaco, son aînée de deux ans.
Il naît au palais princier à 6 heures du matin, est baptisé le 14 juin 1923 à la cathédrale de Monaco et reçoit comme parrain son grand-père maternel, le prince souverain Louis II, et comme marraine la princesse Henriette de Belgique.
Son grand-père Louis II de Monaco fut officier dans une unité combattante de l’armée française et décoré pour actes de bravoure durant la Première Guerre mondiale. Louis II venait d’être nommé général de l’armée française, quand il fut appelé à venir régner à Monaco.
Études
Il étudie à St Leonards-on-Sea en Angleterre puis à Stowe, une école privée également en Angleterre. Il poursuit ses études à l’Institut Le Rosey de Rolle en Suisse avant de rejoindre l’École libre des sciences politiques (promotion 1943), dont il n’obtient pas le diplôme.
Seconde Guerre mondiale
Le 28 septembre 1944, pour compenser la politique de son grand-père pendant l’occupation, inspirée de celle de son ancien chef le maréchal Pétain, Rainier s’engage dans l’armée française comme volontaire au titre d’étranger ; il intègre les troupes d’Afrique françaises en tant que soldat de deuxième classe et prend part aux opérations de la campagne d’Alsace ; il est décoré de la croix de guerre 1939-1945 et de la Bronze Star américaine.
En 1947, en raison de ses états de service, il est nommé chevalier de la Légion d’honneur à titre militaire par Léon Blum. Il est élevé au grade de capitaine dans l’armée française en avril 1949, puis de colonel en décembre 1954.
Accession au trône
Lorsque le prince Rainier de Monaco atteint sa majorité (21 ans) le 31 mai 1944, sa mère, la princesse héréditaire Charlotte de Monaco renonce à ses droits de succession. En conséquence, le prince souverain Louis II nomme son petit-fils prince héréditaire.
La paix revenue, Rainier s’installe en 1945 à Saint-Jean-Cap-Ferrat, à distance raisonnable de la fin de règne de Louis II de Monaco, avec lequel les liens se sont tendus. En effet, on raconte que les deux hommes ne s’aimaient guère.
Le 9 mai 1949, à la mort de son grand-père, Rainier devient à 26 ans prince de Monaco.
Mariage et postérité
Onassis et Monroe, Hitchcock et Kelly
La Société des bains de mer (SBM) de Monaco (constituée du casino de Monte Carlo et des hôtels de luxe situés autour) a un actionnaire aussi actif qu’important, l’armateur grec Aristote Onassis. Celui-ci trouve que la SBM ne génère pas assez de bénéfices et pense au prince au moment où le cinéma devient dans les années 1950 « usine à rêves » grâce au festival de Cannes et à Hollywood.
Rainier a eu une idylle avec la comédienne Gisèle Pascal, mais cette relation est terminée depuis 1953.
Pour attirer l’attention du monde sur Monaco, Onassis va chercher à organiser un mariage médiatique avec la valeur sûre du moment : Marilyn Monroe. Mais l’image de celle-ci est trop ouvertement sexuelle et c’est finalement la virginale égérie d’Alfred Hitchcock, Grace Kelly, qui épousera le prince, lors d’un mariage mondialement médiatisé.
Le mariage avec Grace Kelly
C’est le Niçois Pierre Galante, journaliste à « Paris Match » et mari de l’actrice américaine Olivia de Havilland, qui suscite la rencontre entre Grace et Rainier. Les fiançailles ne dureront que trois semaines.
Le 12 avril 1956, Grace Kelly arrive à Monaco, depuis New York, à bord du paquebot Constitution : le canon tire une salve d’honneur. Onassis fera pleuvoir des œillets rouges et blancs depuis son hydravion. Des promenades sur la corniche ont lieu, sous les regards des paparazzi.
Le mariage civil a lieu le 18 avril et le mariage religieux le 19 avril 1956 ; Alfred Hitchcock est le témoin de la mariée et le tout Hollywood s’est déplacé. Le garde des sceaux, François Mitterrand, représente la France.
La princesse Grace meurt des suites d’un accident de voiture sur les hauteurs surplombant Monaco le 13 septembre 1982. Sa mort n’est connue par le monde entier que le 14 septembre. Ses funérailles ont lieu le 18 septembre.
Descendance du couple
De ce mariage naissent trois enfants, portant le prédicat d’altesse sérénissime :
- la princesse Caroline de Monaco (née le 23 janvier 1957), devenue S.A.R. la princesse de Hanovre par mariage ;
- le prince Albert de Monaco (né le 14 mars 1958), prince héréditaire et marquis des Baux, actuel prince de Monaco après le décès de son père, sous le nom d’Albert II ;
- la princesse Stéphanie de Monaco (née le 1er février 1965).
Les affaires
A la suite de son mariage avec Grace Kelly, le tourisme et les jeux connaissent un essor spectaculaire en Principauté de Monaco.
Avec ses nouveaux partenaires, le prince veut avoir la haute main sur la Société des bains de mer. Il est pour le développement d’un nouveau tourisme populaire. En 1962, il ira défier le général de Gaulle, défi qui aboutira à l’élaboration d’une nouvelle constitution et à la signature de conventions fiscales avec la France.
En 1966, il évince Aristote Onassis de la Société des bains de mer, et devient patron à part entière du Rocher.
Par ailleurs, il a été gravement mis en cause par le Parlement français, sous la conduite d’Arnaud Montebourg, pour le système fiscal monégasque et les phénomènes de blanchiment international d’argent supposés. Monaco a réagi à ces accusations en présentant de nombreuses garanties de sûreté et de moyens mis en œuvre pour lutter contre les délits financiers. Le FMI a notamment, en 2002, publié un rapport reconnaissant les efforts réalisés par la Principauté en la matière. En outre, Monaco ne figure plus sur la « liste noire » des pays non coopératifs de l’OCDE.
Problèmes de santé et décès
Le prince Rainier, gros fumeur, connut dès la fin des années 1990 plusieurs ennuis de santé.
Il meurt d’une infection pulmonaire le 6 avril 2005 à 6 h 35 du matin, à l’âge de 81 ans, après un long règne de plus de 55 ans. Son fils le prince Albert devient le prince Albert II de Monaco.
Homosexualité
Après son décès, il fut révélé que le Prince Rainier était un bisexuel dans le placard qui eut une liaison homosexuelle avec un prince danois marié à une Reine.
wikipedia + Hollywood lesbians – résumé et traduit par roijoyeux
… Revenez pour de nouvelles enquêtes, prochainement sur roijoyeux !!! … Et vous pouvez lire l’histoire des autres héros joyeux ici
Bonbon du mercredi
Aujourd’hui mercredi, le weekend est encore un peu loin; pour vous donner force et courage jusqu’à vendredi, voici… le bonbon du mercredi :
Et en ce mercredi, c’est Greystar Guy qui vous transmet sa force et son courage pour bien terminer la semaine !!
TIBZ – Tout au bout du monde
Enigme du petit train
… De quel film s’agit-il ?? …
Silent Sunday #22
Gâteau du dimanche (139)
Pour mon cher ami Tauche et son mari, je réalise presque chaque semaine des gâteaux à la fois sains et gourmands et j’ai décidé de vous faire profiter, joyeux visiteurs, de mes plus belles réussites…
Cette semaine, j’ai essayé une recette parue récemment chez United Colours of Macarons de gâteau roulé chocolat praliné car mes amis adorent le parfum praliné
J’ai remplacé la farine par mon mélange sans gluten, et le sucre par du rapadura, plus sains pour mes amis, j’ai obtenu une joyeux :
Gâteau roulé au chocolat et praliné maison
Ingrédients pour le praliné maison (Recette de Philippe Conticini)
(Temps de préparation: 30 minutes):
- 150 g de noisettes
- 150 g d’amandes
- 140 g de rapadura (au lieu de 200 g de sucre)
- 10 cl d’eau
- 2 pincées de fleur de sel
Préparation :
- Torréfier les noisettes et les amandes en les étalant sur une plaque de four, à 150°C pendant 20 minutes. Laisser refroidir.
- Dans une casserole, réaliser un sirop en portant le rapadura et l’eau à 116° C. Ajouter les noisettes et les amandes torréfiées et remuer jusqu’à ce que le rapadura s’agglutine autour. Continuer de remuer sur feu moyen sans s’arrêter pendant 10 minutes environ jusqu’à ce que le sucre caramélise autour des fruits secs (couleur blond foncé).
- Laisser refroidir le tout sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.
- Mixer les fruits secs caramélisés dans un robot en procédant par « à coups », le mélange va d’abord se transformer en poudre puis en pâte de praliné. Vous aurez besoin de 100 g de praliné pour cette recette, le reste se conserve au frais dans un récipient hermétique. Retrouvez de nombreuses recettes à la fin de l’article pour l’utiliser dans de délicieuses recettes.
Ingrédients pour la crème au chocolat et au praliné
(Temps de préparation: 10 minutes; Temps de repos: 30 minutes) :
- 180 g de chocolat noir
- 100 g de praliné
- 20 cl de crème liquide entière
Préparation :
- Au bain marie, faire fondre le chocolat et le praliné. Laisser refroidir.
- Une fois le mélange chocolat-praliné refroidi, fouetter la crème liquide bien froide pour obtenir une crème montée bien ferme. Ajouter la crème délicatement au mélange chocolat-praliné.
- Laisser reposer la crème (filmée) au frais pendant environ 30 minutes.
Ingrédients pour le biscuit roulé (génoise)
(Temps de préparation: 20 minutes; Temps de cuisson: 7 minutes):
- 4 oeufs
- 55 g de rapadura (au lieu de 80 g de sucre de coco ou de canne)
- 70 g de farine de riz + 50 g de poudre d’amande + 30 g de fécule de maïs (ou 150 g de farine « normale » si vous tolérez le gluten)
- 3 c à s de rhum (pour détendre la pâte)
- Facultatif : un peu de cannelle, de vanille ou les deux à la fois !
Préparation :
- Préchauffer le four à 190°C (th 6 – 7)
- Préparer le biscuit en fouettant dans un grand saladier les jaunes d’oeufs avec le sucre.
- Incorporer les épices puis la farine + poudre amandes + fécule (tamisées). Mélanger bien (si la pâte est trop dense, la détendre avec du rhum (ou autre liquide).
- Monter les blancs d’oeuf en neige ferme.
- En prélever 1/4 pour détendre la pâte du biscuit en mélangeant l’ensemble vivement.
- Incorporer les 3/4 restants avec délicatesse (à la spatule).
- Etaler la pâte sur une plaque à pâtisserie tapissée de papier cuisson huilé (environ 40 cm x 30 cm, soit 1/2 cm d’épaisseur) (l’étaler sur toute la surface de la plaque).
- Enfourner pour 7 minutes environ à 190°C : le biscuit doit être juste doré, bien surveiller.
Roulage :
- Pendant ce temps, préparez une seconde feuille sulfurisée et posez la sur un torchon humide.
- A la sortie du four, retournez la pâte sur la seconde feuille sulfurisée et ôtez délicatement le papier qui a cuit avec.
- Roulez le biscuit serré sur lui-même sans attendre (sinon il va sécher et casser). Remarque : la difficulté est de ne pas le casser, c’est pourquoi le biscuit ne doit pas être trop cuit – astuce pour rouler un biscuit roulé sans le casser ici.
- Attendre que le biscuit refroidisse pour le dérouler et le garnir.
Finition :
- Etaler de la crème chocolat praliné en couche lisse à la spatule sur l’ensemble du biscuit puis le re rouler.
- Le mettre dans un torchon légèrement humide. Réserver la bûche ainsi formée au moins 1 heure (ou toute une journée) au réfrigérateur.
Verdict de Tauche et son mari : …
… Délicieux et gourmand, un chocolat praliné qui inonde de douceur le palais !!! / une friandise gourmande chocolatée !!! … Bravo le chef !!!
Revenez pour des nouveaux gâteaux joyeux prochainement sur Roijoyeux !!!
Joyeux… Daphne du Maurier
La grande romancière britannique Daphne du Maurier (« Rebecca », « L’Auberge de la Jamaïque » …) est l’héroïne du 377è épisode de ma série sur les personnes extraordinaires dont l’homosexualité ou bisexualité n’a pas empêché la réussite.
Daphne du Maurier, l’une des romancières britanniques les plus lues au monde
Daphne du Maurier, née le 13 mai 1907 à Londres et morte le 19 avril 1989 à Par, village portuaire de Cornouailles, est une romancière, nouvelliste et dramaturge britannique.
Biographie
Daphné du Maurier est la fille de Sir Gerald du Maurier, acteur célèbre de son époque, et la petite-fille de l’écrivain et dessinateur George du Maurier, auteur notamment du roman « Peter Ibbetson » et ami de Henry James. La mère de Daphné, Muriel Beaumont, est également actrice. Elle abandonne sa carrière en se mariant. Daphné a deux sœurs : Angela (1904–2002) et Jeanne (1911-1997). Après une brève carrière d’actrice, Angela devient romancière elle aussi.
Daphné termine ses études à Meudon, près de Paris, dans une finishing school (pensionnat pour jeunes filles), pour se perfectionner en français et en culture générale. Elle y fait une rencontre déterminante, celle de la directrice d’études, Mlle Fernande Yvon avec qui elle a sa première liaison amoureuse. En 1928, les premières nouvelles de Daphne du Maurier paraissent dans le magazine « Bystander », édité par son oncle William Comyns Beaumont.
Son premier roman, « La Chaîne d’amour » (« The Loving Spirit » – réédité aujourd’hui en français sous le titre « L’Amour dans l’âme »), est publié en 1931 et obtient un succès honorable. Elle passe une grande partie de son temps dans la maison « Ferryside » achetée par son père en 1926 et située dans le village de Bodinnick ; les Cornouailles vont devenir une véritable source d’inspiration pour Daphné qui y situe les intrigues de la plupart de ses romans.
Daphne tombe amoureuse et épouse en 1932, un jeune homme qui deviendra général, Frederick « Boy » Browning (1896-1965), passionné de voile comme elle. Le couple donnera naissance à trois enfants : Tessa (1933), Flavia (1937) et Christian Frederick (1940).
Après deux romans (« I’ll never be young Again » – « Jeunesse perdue », 1932 et « The Progress of Julius » – « La Fortune de Sir Julius », 1933), Daphne publie une biographie de son père, « Gerald » en 1934. Elle obtient son premier grand succès avec le roman « L’Auberge de la Jamaïque » (« Jamaica Inn ») publié en 1936 : un article du magazine culturel « Spectator » la compare à R.L. Stevenson et les ventes du roman s’envolent très vite.
« Rebecca » triomphe et suite de vie
Dans le courant de l’année 1936, elle suit son mari à Alexandrie en Égypte. Profondément déprimée par le climat et l’atmosphère de la colonie anglaise, elle rédige avec peine un essai sur sa famille, « Les Du Maurier ». Elle rentre en Angleterre pour accoucher de sa deuxième fille puis rejoint son mari. Elle commence la rédaction de « Rebecca » en Égypte et la famille regagne Londres en décembre 1937. « Rebecca » est publié en 1938 et c’est un véritable triomphe.
Si la plupart des critiques reprochent au livre son manque d’innovation, certains notent l’indéniable talent de conteuse de Daphné du Maurier. L’ouvrage s’écoule à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires aussi bien en Angleterre qu’aux États-Unis et bouleverse la vie de son autrice qui accède à une totale indépendance.
En 1943, Daphne s’installe à l’année à son manoir de Menabilly, à quelques centaines de mètres de la maison paternelle de Bodinnick.
Son mari Frederick est anobli en 1946 pour son action pendant la Guerre. Daphne devient lady Browning et doit accompagner son époux qui termine sa carrière comme attaché militaire auprès du prince Philip (mari de la Reine Elizabeth II).
A partir de 1969 jusqu’à sa mort, elle vit dans un autre manoir, baptisé « Kilmarth », toujours en Cornouailles et bord de mer. C’est là qu’elle s’éteint à l’âge de quatre-vingt-deux ans.
Oeuvre
Plusieurs de ses romans relèvent du suspense psychologique et criminel, notamment « L’Auberge de la Jamaïque » (« Jamaica Inn »), « Rebecca », son chef-d’œuvre, ainsi que « Ma cousine Rachel » (« My Cousin Rachel »). Ces trois oeuvres emploient en outre les ressorts propres au roman gothique dans un cadre moderne, tout comme « Le Bouc émissaire » (« The Scapegoat »).
D’autres récits ont recours à des éléments résolument fantastiques : la potion qui permet au héros de voyager dans le temps dans « La Maison sur le rivage » (« The House on the Strand ») ou la vie après la mort dans la nouvelle « Le Pommier » (« The Apple Tree ») (…)
D’autres ouvrages de Daphné du Maurier s’apparentent à des chroniques ou des romans historiques. Ainsi, « Le Général du roi » (« The King’s General ») se situe entre la Première et la Deuxième guerre civile anglaise du milieu du XVIIe siècle. De plus, Daphné du Maurier a beaucoup écrit sur son histoire familiale. Dans « Les Souffleurs de verre » (« The Glass-Blowers »), elle évoque les origines françaises de sa famille.
Le roman « Mary-Ann », qui se déroule au tout début du XIXe siècle, est centré sur la vie de son arrière-arrière-grand-mère, Mary Anne Clarke. « Les Du Maurier » raconte l’histoire de sa famille entre les années 1810 et 1936. « Gerald » est une biographie de son père, publiée peu de temps après la mort de celui-ci. Sacrifiant à une mode antiaméricaine, elle écrit en 1972 un roman de politique-fiction, « Mad » (« Rule Britannia »), qui imagine la Grande-Bretagne occupée par l’armée américaine.
Bisexualité
Quelques années après sa mort, la bisexualité de Daphné du Maurier est révélée par Margaret Forster dans la biographie « Daphne du Maurier : The Secret Life of the Renowned Storyteller » (1993), et par la publication de la correspondance de l’auteur. Daphné du Maurier a eu une relation amoureuse platonique avec la comédienne et chanteuse Gertrude Lawrence et un flirt surtout épistolaire avec Ellen Doubleday, l’épouse de son éditeur américain.
A 18 ans, Daphné eut une première liaison homosexuelle avec son professeur de français du pensionnat de jeunes filles de Meudon (près de Paris) où elle terminait ses études.
Daphné du Maurier n’était pas complètement (ni même principalement) lesbienne. Après son amour d’adolescence, elle tomba amoureuse du cinéaste Carol Reed, puis de ‘Boy’ Browning, jeune officier britannique (et futur Général d’armée) et ami de la famille royale, qu’elle épousa. Ce mariage fut heureux pendant plusieurs années et produisit trois enfants. Mais quand le général Browning revint de la Guerre, il n’eut pas envie de reprendre les relations sexuelles avec elle (bien que Daphné était toujours une beauté et encore jeune à 38 ans). Déconcertée et dépressive, elle se tourna vers les femmes pour se consoler : d’abord Ellen Doubleday, qui ne fut pas intéressée, puis Gertrude Lawrence, qui le fut.
Malgré ses penchants homosexuels, elle méprisait profondément les lesbiennes, déclarant : « Si jamais quelqu’un appelle cette sorte d’amour par le mot déplaisant qui commence par « L », je jure devant Dieu que je lui arrache les tripes » … Son oeuvre contient des personnages homosexuels masculins et féminins ; « Rebecca », son roman le plus célèbre est fascinant pour ses deux héros sexuellement ambivalents : Maxim de Winter, aristocrate probablement homosexuel, et l’ignoble gouvernante Mme Danvers.
L’attirance de l’auteur pour les femmes fut gardée secrète (elle ne fit pas son comingout) en raison d’un père homophobe (mort en 1934), et surtout possessif, car lui interdisant dans sa jeunesse de « sortir avec des garçons ».
Postérité
Daphné du Maurier a été anoblie en 1969, avec le titre de Dame de l’Ordre de l’Empire britannique par la reine Élisabeth II ; cependant, elle n’a jamais utilisé son titre et ses enfants n’ont découvert qu’elle était Dame Daphné du Maurier qu’à la lecture des journaux.
De nombreuses ouvrages écrits par Daphné du Maurier ont été adaptés au cinéma, les plus célèbres étant probablement ceux réalisés par Alfred Hitchcock : « L’Auberge de la Jamaïque » (1939) avec Charles Laughton, « Rebecca » (1940) avec Laurence Olivier et Joan Fontaine, ainsi que la nouvelle « Les Oiseaux » (« The Birds ») (1963) avec Tippi Hedren.
Cette célèbre nouvelle se révèle être moins un texte fantastique (comme peut le laisser croire son adaptation cinématographique par Alfred Hitchcock) qu’une œuvre symboliste sur la guerre donnant lieu à une évocation voilée des attaques aériennes des forces allemandes sur la Grande-Bretagne pendant la Seconde Guerre mondiale.
L’explication (des attaques d’humains par des oiseaux) est rationnelle et non morale : elles s’expliquent par les variations météorologiques du moment, et ne se limitent pas aux petits volatiles mis en cage (ou mangés) par l’homme ; bien que non maltraités, les rapaces participent également aux agressions.
wikipedia + The Independent – résumé et traduit par roijoyeux
… Revenez pour de nouvelles enquêtes, prochainement sur roijoyeux !!! … Et vous pouvez lire l’histoire des autres héros joyeux ici
Grimace du lundi
Bonbon du mercredi
Aujourd’hui mercredi, le weekend est encore un peu loin; pour vous donner force et courage jusqu’à vendredi, voici… le bonbon du mercredi :
Et en ce mercredi, c’est Guy des Fleurs qui vous transmet sa force et son courage pour bien terminer la semaine !!
extrait calendrier 2020 de Kike
Stéphane Plaza… bientôt
Stéphane Plaza, premier agent immobilier de France, est-il joyeux ?? …
… ??? …
… La réponse bientôt sur … roijoyeux !!!
Enigme du dôme
… Quel acteur, dans quel film ?? …
Les Frangines
Bisou du samedi
… Oleg Ivenko …
Solution du petit train
Mon énigme est …
…
…
… « Noureev » (« The White Crow »), très beau drame biographique réalisé par Ralph Fiennes, sorti en 2018 sur le danseur classique Rudolf Nourrev qui a marqué son époque grâce à un talent exceptionnel, un tempérament enragé et des choix radicaux.
« Noureev – The White Crow » c’est avant tout le récit complètement fou de ce petit garçon pauvre devenu grand, à force de travail acharné. Passionné et hargneux, sa volonté n’a d’égale que son talent. C’est ensuite une fable fabuleuse sur la liberté et les batailles à mener pour la gagner.
Le danseur classique Oleg Ivenko tente de relever le défi en interprétant Noureev. Sa première performance en tant qu’acteur manque de nuances. Malgré tout, il parvient à transmettre le caractère déroutant de Rudolf. Tantôt tête à claques, tantôt attendrissant, l’homme ne perd jamais de vue son objectif : devenir le meilleur et vivre la vie qu’il a toujours voulue.
À travers une réalisation sobre et intelligente, ainsi que des flashbacks subtilement incorporés nous replongeant dans l’enfance de l’artiste, Ralph Fiennes nous permet de saisir, du moins partiellement, la personnalité complexe du danseur.
Des fragments de vie distillés pour comprendre un parcours semé d’embûches. Une volonté de fer pour un homme qui a marqué l’histoire, tant par son talent hors du commun que par son irrépressible envie de liberté. cineman.ch
Silent Sunday #23
Gâteau du dimanche (140)
Pour mon cher ami Tauche et son mari, je réalise presque chaque semaine des gâteaux à la fois sains et gourmands et j’ai décidé de vous faire profiter, joyeux visiteurs, de mes plus belles réussites…
Cette semaine, il me restait du praliné maison de la semaine dernière alors j’ai fait un gâteau magique praliné… J’ai remplacé le beurre et le sucre par des ingrédients plus sains pour mes amis, j’ai obtenu un joyeux…
Gâteau magique praliné
Ingrédients pour un moule de 24 cm de diamètre :
- 4 œufs moyens
- 70 g de rapadura (au lieu de 100 g de sucre en poudre)
- 1 cuillerée à soupe d’eau
- 100 g de praliné maison
- 55 g d’huile d’olive (au lieu de 80 g de beurre de beurre fondu)
- 45 cl de lait de chèvre à température ambiante (au lieu de 25 cl de lait de vache) (vous pouvez remplacer une partie du lait de chèvre par du yaourt de brebis plus doux)
- 80 g de farine
Préparation :
- Préchauffer votre four à 150°C (th. 5).
- Graissez votre moule et (s’il n’est pas en silicone) tapissez le fond du moule avec du papier cuisson.
- Séparez vos blancs des jaunes dans 2 saladiers.
- Fouettez vos jaunes avec le rapadura et l’eau jusqu’à obtenir un mélange mousseux.
- Ajoutez l’huile d’olive et le praliné et mélangez.
- Ajoutez ensuite la farine (tamisée) (en 2 fois) et le sel puis fouettez le tout.
- Ajoutez le lait de chèvre (plus yaourt brebis) petit à petit (remuez à chaque ajout).
- Montez vos blancs en neige et incorporez-les délicatement à la préparation, en soulevant le fouet pendant une dizaine de secondes (de manière à ce qu’il reste des morceaux, qui vont former la génoise).
- Versez votre pâte dans le moule, lissez le dessus avec la lame d’un couteau.
- Faites cuire 25 à 30 min. Surveillez bien : à la sortie du four, le dessus du gâteau doit être doré mais un peu tremblotant au centre quand on remue le moule.
- Laissez refroidir puis réservez au frigo au moins 3 heures avant de le démouler.
Verdict de Tauche et son mari : …
… Un gâteau léger, moelleux et délicieusement praliné, il régale nos papilles d’une saveur gourmande … bravo chef excellent !!! …
… Revenez pour des nouveaux gâteaux joyeux prochainement sur Roijoyeux !!